“L’évolution des outils en volcanologie” au service de la surveillance et de la connaissance des systèmes volcaniques – Revue LAVE, mars 2020

Dans le cadre de la revue de L’Association Volcanologique Européenne (Revue LAVE, mars 2020, n°197), GeolExplo a rédigé un article sur l’évolution des outils en volcanologie en introduction à des articles de chercheurs du Laboratoire Magmas et Volcans et de l’Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (Université Clermont Auvergne) qui ont pris le temps d’expliquer leurs travaux récents en matière d’évolution des outils au service de la surveillance et de la connaissance des systèmes volcaniques.

A découvrir dans la revue de mars 2020 de l’association LAVE :

  • L’évolution des outils en volcanologie (Sébastien Leibrandt, GeolExplo)
  • Surveillance des volcans actifs par télédétection spatiale : le système HOTVOLC (Mathieu Gouhier, OPGC)
  • Mesurer la viscosité des laves (Magdalena Oryaëlle Chevrel, IRD/LMV)
  • L’analyse texturale des téphras : un outil précieux pour comprendre la dynamique des éruptions (Simon Thivet, Julia Eychenne & Lucia Gurioli, LMV/OPGC)
  • Les drones au service de la volcanologie (Lydie Gailler, Philippe Labazuy & Edouard Régis, LMV/OPGC)
  • Les inclusions magmatiques : fenêtres sur les processus internes des volcans (Nicolas Cluzel, LMV)

L’évolution des outils en volcanologie

L’éruption récente du volcan Taal aux Philippines montre encore une fois à quel point l’Homme est vulnérable face aux volcans. Plus de 50 000 de personnes déplacées, la fermeture des écoles, des bureaux du gouvernement et de la bourse, et enfin de l’aéroport international de Manille situé à une soixantaine de kilomètres du volcan, démontrent l’étendu des conséquences que peuvent avoir une éruption, outre les pertes humaines parfois nombreuses, sur le fonctionnement d’une société moderne et l’économie d’un pays. Les scientifiques du Philippine Institute of Volcanology and Seismology ont pu suivre d’heure en heure voire de minute en minute l’évolution de l’activité grâce à un système de surveillance et d’instrumentation moderne et efficace comme sont équipés de volcans autour du globe. C’est là l’un des enjeux de la volcanologie que de s’adapter aux nouvelles politiques du risque et de profiter des avancées scientifiques dans de nombreux domaines que sont la physique, la chimie ou encore les mathématiques.

À la suite de la décennie internationale consacrée aux risques naturels entre 1990 et 2000, les Nations Unies ont établi une stratégie internationale pour réduire les risques de catastrophes naturelles et améliorer la prévention des risques, incluant les risques environnementaux, hydro-climatiques et bien sûr telluriques (séismes, volcans et tsunamis). Le récent cadre de Sendaï (2015-2030), du nom de la principale localité meurtrie par le séisme et le tsunami de 2011 au Japon, définit ainsi différents objectifs ciblés : en premier lieu la réduction de la mortalité, du nombre de personnes affectées, des pertes économiques et des infrastructures critiques ; puis en parallèle l’augmentation de la dotation des pays d’une stratégie de réduction des risques, d’une meilleure coopération internationale et enfin l’amélioration des systèmes d’alertes précoces. […]

... la suite à découvrir dans la revue LAVE n°197, mars 2020

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